Entreprises et reporting de durabilité : Comparaison des principales différences entre la CSRD et la NFRD
Entreprises et reporting de durabilité : Comparaison des principales différences entre la CSRD et la NFRD

Entreprises et reporting de durabilité : comparaison des principales différences entre la CSRD et la NFRD

Entreprises et reporting de durabilité : comparaison des principales différences entre la CSRD et la NFRD

La Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) a été récemment adoptée par l’Union Européenne. Elle représente une transformation majeure dans le domaine du reporting extra-financier. En remplaçant la Non-Financial Reporting Directive (NFRD), la CSRD introduit des exigences plus strictes. Et étend le champ d’application du reporting sur la durabilité à un plus grand nombre d’entreprises. Cette évolution vise à répondre aux attentes croissantes des investisseur·e·s, des parties prenantes. Et des consommateurs en matière de transparence et de responsabilité. Découvrez comment ces changements pourraient influencer votre entreprise. Et explorez les solutions proposées par cet article de Qileo pour vous aider à naviguer dans cette nouvelle législation. Mains aussi, renforcer votre engagement en faveur de la durabilité.

La CSRD marque une rupture significative par rapport à la NFRD. En effet, en élargissant considérablement le périmètre des entreprises tenues de se conformer aux obligations de reporting extra-financier. Sous la CSRD, non seulement les grandes entreprises comptant plus de 500 employé·e·s et générant un chiffre d’affaires supérieur à 40 millions d’euros sont concernées. Mais également les PME cotées en bourse et les filiales d’entreprises non-européennes opérant au sein de l’Union Européenne.

Cette extension vise à inclure une gamme plus variée d’acteurs économiques. Ce qui permettra une vue plus complète et cohérente des performances en matière de durabilité. Selon l’article de Novethic sur La CSRD explique que l’extension des obligations de reporting à un plus large éventail d’entreprises. Y compris les PME et les filiales d’entreprises non-européennes. Les entreprises de taille intermédiaire, qui étaient précédemment exclues du champ de la NFRD, devront désormais intégrer des informations sur leurs impacts environnementaux et sociaux. Mais aussi de gouvernance dans leurs rapports financiers. Cette évolution nécessite des ajustements importants dans les pratiques de reporting. Ainsi qu’une mise à niveau des systèmes de collecte et d’analyse des données.

La Non-Financial Reporting Directive (NFRD), en vigueur depuis 2018, a été critiquée pour son champ d’application restreint et ses exigences relativement peu contraignantes. La NFRD ne concernait que les grandes entreprises de plus de 500 employé·e·s, ce qui a conduit à des lacunes significatives dans le reporting extra-financier. Les entreprises de taille moyenne et les filiales étaient exclues, limitant ainsi la visibilité sur les performances en matière de durabilité dans l’ensemble du marché.

Cette limitation a entraîné des défis majeurs en matière de comparabilité des informations ESG (Environnementales, Sociales et de Gouvernance), rendant difficile l’évaluation des performances des entreprises sur des critères uniformes. Les informations disponibles étaient souvent insuffisantes ou non standardisées, compromettant la confiance des parties prenantes et la transparence du marché.

L’un des principaux objectifs de la CSRD est d’améliorer la qualité et la précision des informations sur la durabilité fournies par les entreprises. Pour ce faire, la directive introduit des normes rigoureuses et s’aligne sur des référentiels internationaux reconnus, tels que la Task Force on Climate-related Financial Disclosures (TCFD) et la taxonomie de l’UE. Ces normes visent à garantir une comparabilité accrue des rapports sur la durabilité, facilitant ainsi l’évaluation des performances des entreprises par les investisseur·e·s et les parties prenantes.

En mettant en place ces exigences, la CSRD permet de renforcer la crédibilité des informations publiées par les entreprises et de répondre aux attentes croissantes en matière de transparence. Pour évaluer et améliorer la qualité des informations de durabilité, les entreprises peuvent se tourner vers EcoVadis. Cette plateforme propose une évaluation complète des performances ESG, en se basant sur des critères internationaux rigoureux. Elle offre des outils pour comparer les performances des entreprises sur des bases homogènes, ce qui peut être crucial pour répondre aux exigences de la CSRD.

Sous la NFRD, la diversité des méthodologies de reporting a créé des obstacles importants pour la comparabilité des informations ESG. Chaque entreprise pouvait adopter ses propres pratiques et normes, ce qui compliquait la tâche des investisseur·e·s et des parties prenantes cherchant à évaluer les performances des entreprises sur des critères homogènes. Les rapports disponibles étaient souvent jugés insuffisants ou peu fiables, nuisant à la transparence et à la confiance du marché.

La transition de la NFRD vers la CSRD représente une avancée significative vers une économie européenne plus durable et transparente. En élargissant les obligations de reporting extra-financier et en introduisant des normes de qualité plus strictes, l’UE marque sa volonté d’impliquer des entreprises de toute taille dans les questions de durabilité. Passant d’un prisme centré sur les grands groupes à un champ d’application incluant les ETI et PME. Cette évolution, semble préfigurer une extension potentielle aux TPE/PME. Elle vise à orienter les flux d’investissements vers des projets et des entreprises engagées en faveur de la durabilité. Elle offre aux entreprises l’opportunité de renforcer leur crédibilité en matière de durabilité. Mais aussi d’innover et de croître de manière responsable dans un environnement économique en mutation.

L'article vous a plu ? Partagez-le