Le bilan carbone de l'été 2022 est alarmant ⚠️
L’été 2022 a été :
Le 1er été le plus chaud, jamais enregistré en Europe.
Le 2ème été le plus chaud en France depuis 1947.
Pour une majorité de Français, il a rendu très concret le réchauffement climatique, de part les événements météorologiques extrêmes qui l’ont marqué :
- Des « Méga-feux » de forêt en Gironde, qui ont ravagé 20 800 hectares, soit deux fois la superficie de la ville de Paris
- Une année record en matière de vagues de chaleur : quatre canicules successives en deux mois
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- De violents orages en Corse, qui ont malheureusement provoqué la mort de cinq personnes le 18 Août 2022
Par ailleurs, le 1er août dernier, Météo France a confirmé que le mois de juillet 2022 a été le mois de juillet le plus sec jamais enregistré depuis 1959. 😱
Par conséquent, l’impact de cette raréfaction de la ressource en eau, due à la sécheresse extrême a été immédiat :
- Plus d’une centaine de communes ne disposaient plus d’eau potable au robinet, en raison d’une nappe phréatique complètement asséchée.
- Des restrictions d’utilisation d’eau se sont multipliées dans la quasi-totalité des départements en métropole.
- 10 millions d’habitations sont aujourd’hui concernées par les fissures, à cause de la sécheresse aiguë.
- Nos agriculteurs ont perdu une partie de leur récolte.
On constate une hausse préoccupante des catastrophes naturelles et de leur intensité, due à l’augmentation de l’effet de serre, qui perturbe complètement les équilibres naturels de notre écosystème.
Le climat ne répond qu’à une seule variable : l’effet de serre ☀️
L’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’institution des Nations Unies spécialisée dans les thématiques liées à l’atmosphère terrestre indique que le taux de concentration du CO2 (dioxyde de carbone) dans l’atmosphère est de 413,2 par million soit près de 150% au-dessus de l’époque préindustrielle.
Pour baisser nos émissions et améliorer notre empreinte carbone, nous faisons beaucoup d’effort à titre individuel ou en milieu professionnel :
- Réduire notre consommation de viande
- Privilégier les transports en commun (bus, tramway, covoiturage…)
- Choisir l’écomobilité ou la mobilité douce (marche, vélo…)
- Préférer le train à l’avion
- Acheter des vêtements d’occasions
- Opter pour les équipements électroniques reconditionnés
- Consommer des produits locaux et de saison
- Diminuer notre consommation numérique
- Réduire, trier et recycler ses déchets
- Encourager les filières d’économie circulaire
- Baisser le chauffage et enfiler un pull …
- Réduire globalement notre consommation énergétique
En dépit de ces efforts, nous remarquons tous que le climat continue de se dégrader avec acuité. ❌
Le 2 décembre 2020, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a déclaré dans son discours “ nous sommes proches de la catastrophe climatique “. fin de citation.
Notre argent : le plus gros levier d’impact sur lequel agir
À quoi sert-il de faire autant d’efforts si notre argent en banque continue de soutenir l’exploitation des énergies fossiles, dont l’activité accélère le réchauffement climatique et émet par ailleurs, plus d’émissions que nos émissions personnelles ?
Très factuellement, depuis les accords de Paris pour le climat tenus en 2015, selon l’ONG Reclaim finance, les Banques françaises ont accordé 350 milliards de dollars aux actifs fossiles. Un montant qui s’élève à près de 4 582 milliards de dollars pour les 60 plus grandes banques internationales.
Ce qui inquiète pour l’avenir est que la finance ne semble pas vouloir infléchir la courbe de ces investissements présentant un risque majeur pour la planète, au profit des énergies renouvelables.
Elle continue de massifier ces financements considérés comme « des bombes climatiques », en restant déconnectée des besoins écologiques réels des populations.
Rien qu’en 2018, suivant une étude menée par Oxfam, de par leurs investissements dans les énergies fossiles, 𝐥𝐞𝐬 𝟔 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞𝐬 𝐛𝐚𝐧𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐟𝐫𝐚𝐧ç𝐚𝐢𝐬𝐞𝐬 𝐨𝐧𝐭 𝐠é𝐧é𝐫é 𝐩𝐫è𝐬 𝐝𝐞 𝟖 𝐟𝐨𝐢𝐬 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐝’é𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐚 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐧𝐭𝐢è𝐫𝐞 : soit 3, 3 milliards de tonnes de CO2 : une situation qui interpelle.
« En fournissant fidèlement à cette industrie les capitaux dont elle a besoin pour opérer et investir, les banques financent des volumes colossaux d’émissions de gaz à effet de serre »
Les réponses du système financier à la crise climatique actuelle sont maigres
Sous la poussée des pouvoirs publics, des investisseurs et des clients, les financiers prennent des résolutions pour se désengager ou réduire leur soutien aux combustibles fossiles. Mais là encore, face à l’urgence environnementale et les catastrophes climatiques qui se multiplient, les calendriers de mise en œuvre de ces engagements semblent éternels avec des mesures timorées.
Ces faibles dispositions semblent indiquer que pour la finance conventionnelle, le climat n’est pas prioritaire alors que la concrétisation de leur engagement climatique à court terme pour atteindre la neutralité carbone est déterminant pour notre avenir et la préservation des ressources naturelles. 🍃
L'émergence des solutions innovantes vertes
Dans ce tableau climatique et financier sombre et peu reluisant, on note cependant à l’échelle nationale et internationale, l’émergence d’initiatives de finances vertes encourageantes. Elles proposent un nouveau modèle économique dessinant une feuille de route nouvelle, alignée avec les enjeux environnementaux.
Cette mutation qui s’opère ouvre pour toute la société civile, des opportunités et des choix d’investissement nouveaux, compatibles à la relance verte et aux filières bas carbone (eau, technologies vertes, énergies vertes, industries décarbonées, hydrogène vert, économie circulaire…)
Réinvestir le système financier pour accélérer la relance verte
Pour gagner cette bataille contre le dérèglement climatique, l’un des moyens incontournables est de réinvestir le système financier pour accorder l’économie nouvelle et l’avenir de la planète avec la trajectoire environnementale des accords de Paris pour le climat ;
Partant de ce postulat, nous avons remarqué que les fintechs proposent des solutions de compte de paiement ou plusieurs autres services éthiques aux particuliers. Et que les Banques historiques se concentrent plutôt sur les grandes entreprises disposant des moyens nécessaires pour obtenir des solutions uniques. Quant aux néo-banques destinées aux professionnels qui exercent sur le marché, elles ne proposent pas de compte pro à impact positif sur la planète aligné avec les enjeux actuels de la transition écologique. 😞
Dans cette tenaille, les TPE & PME qui sont pourtant les piliers de l’économie française (99% des entreprises françaises sont des TPE & PME) se retrouvent délaissées car trop petites ou pas suffisamment rentables, ou encore pas assez uniformes pour bénéficier d’un compte de paiement écologique sur-mesure.
Nous voulons donc combler ce vide !
C’est la raison pour laquelle nous avons créé Qileo, pour proposer une solution de compte pro écologique adaptée aux besoins des TPE & PME.
Pour leur permettre d’agir autrement pour le climat ; en continuant à être de véritable moteur pouvant impulser la prochaine révolution bancaire appelée à être écologique.
Ne pas se résigner mais agir pour le climat : chaque dixième de degré évité compte
La cour des comptes Européennes à réalisé une estimation des besoins d’investissement propres de la transition écologique entre 2021 et 2030. Elle évalue ce montant à 1120 milliards d’euros annuels pour toute l’Union Européenne et à 145 milliards d’euros le besoin de la France seule.
Ces financements importants dont la transition écologique à besoin pour accroître son déploiement existent déjà, mais sont malheureusement alloués à date aux hydrocarbures fossiles. La finance étant « le nerf de la guerre », lorsqu’elle s’empare d’une thématique, elle renforce ses actions et lui permet de passer à l’échelle ;
Pour renforcer leur participation à la transition écologique et démultiplier leur impact environnemental, le compte pro éthique Qileo permettra à nos TPE et PME françaises de flécher leurs finances vers des projets qui s’inscrivent dans une économie décarbonée. Aucun centime ne financera l’industrie fossile !
L’urgence climatique nous presse, les scientifiques nous disent que le climat se dégrade plus vite que leurs prévisions ; Face à ce constat, nous ne pouvons plus seulement nous indigner, et attendre que les solutions viennent des acteurs financiers traditionnels, qui s’obstinent à s’obstinent à financer massivement les industries fossiles, en totale contradiction avec les objectifs des Accords de Paris pour le climat.
Au lieu d’être dans l’immobilisme, nous avons donc décidé d’agir pour impulser une action collective pouvant concourir à cette économie bas carbone que nous appelons collectivement de tous nos vœux.
Aux professionnels, nous proposerons donc un nouveau modèle de compte pro durable :
- Transparent et collaboratif, qui réduit les financements accordés aux projets ayant un impact négatif sur la planète, le climat et la biodiversité : Votre argent est placé uniquement sur des actifs verts
- Qui vous donne les moyens de décider réellement de l’avenir que leur argent finance : plus de choix d’investissements opaques de votre banque
- Qui garantit une visibilité totale sur l’emploi de leur dépôt : vous savez quels projets votre argent finance
- Renforce sans frais additionnel pour les TPE & PME, les projets concrets de la transition écologique et énergétique
- Améliore votre Bilan carbone / GES et décuple votre exemplarité environnementale
- Pour ainsi faire de la finance d’entreprise une partie de la solution climatique
Vous souhaitez verdir votre compte pro avec le compte pro écologique Qileo ?